“We do not remember” : la première exposition personnelle de Levi van Veluw à la galerie Les filles du calvaire
Du 2 mai au 8 juin, la galerie Les filles du calvaire présente l’exposition “We do not remember” de l’artiste néerlandais Levi van Veluw dans laquelle il met en scène son monde intérieur dans des installations monumentales aussi bien que par des sculptures intimistes.
Pour l’exposition intitulée We do not remember (Nous ne nous souvenons pas), l’artiste néerlandais Levi van Veluw transforme la vitrine de la galerie en une œuvre d’art. Il remplit l’espace avec 120 répliques de sa propre effigie. La disposition des têtes est chaotique, elles se pressent et s’entrechoquent les unes contre les autres, offrant une vision perturbante et aliénante de la foule. Au centre de la galerie, un objet cylindrique de 6 mètres de haut traverse les deux étages. L’espace devient carcéral, l’œuvre ne laisse aucun moyen d’évasion. Sur les murs de cette pièce, d’innombrables étagères sont saturées du haut jusqu’en bas de centaines de têtes. S’agit-il d’un entrepôt, d’une usine ? Ou peut-être de l’intérieur du cerveau de l’artiste ?
En plus des installations, Van Veluw montre des sculptures, des dessins et des films autobiographiques qui s’inspirent de ses souvenirs d’enfance. Depuis les profondeurs de sa mémoire, l’artiste fait surgir des images qui suscitent des émotions universelles et remettent en question notre logique humaine. Van Veluw joue avec des éléments d’ordre et de chaos, posant au spectateur des questions : entre obsession du contrôle et recherche d’infini à travers la juxtaposition de l’harmonie des lignes et les cassures brutales.
À propos de Levi Van Veluw
Né en 1985, à Hoevelaken, aux Pays-Bas, Levi Van Veluw vit et travaille à Amsterdam. L’artiste est connu pour ses installations, sculptures, dessins et films autobiographiques qui puisent dans ses souvenirs d’enfance. Des tréfonds de sa mémoire, il exhume des images qui suscitent des émotions universelles et remettent en question notre logique humaine. Van Veluw joue avec les éléments d’ordre et de chaos, posant au spectateur des questions sur notre poursuite du contrôle.
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
« Les Misérables », une nouvelle production brillante au Théâtre du Châtelet
Plus de quarante ans après la première création en français, l’opéra d’Alain Boublil et de Claude-Michel Schönberg revient au Théâtre du Châtelet dans une nouvelle version et une mise en scène de Ladislas Chollat. Quarante interprètes dont des enfants...
“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14
L’histoire est inspirée de l’affaire de Johann Christian Woyzeck (1780-1824) à Leipzig, ancien soldat, accusé d’avoir poignardé par jalousie sa maîtresse, Johanna Christiane Woost, le 21 juin 1821. Condamné à mort, il a été exécuté le 27 août 1824....
La Scala présente “Les Parallèles”
Un soir, dans une ville sans nom, Elle et Lui se croisent sur le pas d’une porte. Elle est piquante et sexy. Lui est hypersensible et timide. Il se pourrait bien que ce soit une rencontre… Mais rien n’est moins sûr, tant ces deux-là sont maladroits dans leurs...